Comédienne au Théâtre
- Réhab Mehal
- 5 avr.
- 12 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 avr.
Une plongée spectaculaire dans les aventures d’une mère, perçant les arcanes du monde du cinéma. Entre gloire et désillusion, une magnifique héroïne contemporaine, prête à tous les sacrifices pour que sa fille devienne une star du grand écran. Depuis quelques temps, le bruit court dans la ville qu’un célèbre réalisateur recherche une petite fille pour jouer dans son prochain film. Devant la porte des studios de cinéma, parents et enfants ont accouru en foule. I·Els trépignent et se bousculent, attendant leur tour pour passer l’audition. Parmi el·leux, il y a Sonia. Cette mère célibataire, habitante des faubourgs, lutte au quotidien pour offrir à sa fille un avenir dont la société la prive. Alors ce jour-là, hors de question qu’elle laisse passer sa chance. Coûte que coûte, elle est prête à tout pour se frayer un chemin dans ce petit monde inconnu, jusqu’à toucher du doigt cet espoir vertigineux : voir, un jour, le visage de son enfant crever l’écran des salles obscures… Pour ouvrir la nouvelle saison du Varia, Salvatore Calcagno nous invite à un voyage envoûtant entre théâtre et cinéma, dans un monde où la magie n’est jamais loin du mirage. Il pose un regard intime et intemporel sur les coulisses du septième art, prétexte à interroger la force d’attraction de ces fabriques à rêves, si nombreuses et omniprésentes dans notre société contemporaine, qui catalysent tant de mythes de succès et de reconnaissance. Un territoire fantasmé, où les destins d’une mère et de son enfant percutent de plein fouet une galerie de personnages flamboyants, prêt·es à tout pour s’approcher un peu plus près de la lumière. Pêle-mêle, on y croise des vedettes oubliées et des gloires en devenir, des producteur·ices redoutables et de petit·es opportunistes qui, à coups de grands desseins et de petites compromissions, cachent derrière un sourire une foule d’espoirs déçus et de désillusions. Librement inspiré du film éponyme de Luchino Visconti, Bellissima nous confronte à cette quête de notoriété, à ces désirs de gloire contre lesquels, parfois, nos existences se cognent. Fidèle à son univers esthétique sensuel et audacieux, la nouvelle création de Salvatore Calcagno dévoile un magnifique portrait de femme, l’une de ces héroïnes contemporaines trop longtemps reléguées à la marge de nos imaginaires. Aussi digne qu’intrépide, cette mère courage d’aujourd’hui, résolue à défoncer les portes et à affronter tous les mépris de classe, nous rappelle combien il en coûte à celles qui luttent pour s’émanciper de ce qui les entrave, et permettre à leurs enfants de réaliser leurs rêves. Texte de Jean-Gabriel Vidal
Distribution
Librement adapté du film homonyme de Luchino Visconti
Texte Salvatore Calcagno et Pablo-Antoine Neufmars
Avec Naim Belhaloumi, Marie Bos, Raphaëlle Corbisier, Emilie Flamant, Amine Hamidou, Amandine Laval, Sophia Leboutte, Lucas Meister, Rehab Mehal, Pablo-Antoine Neufmars, et en alternance avec Théa De Boeck et Elyséa Garrabos
Direction artistique et mise en scène Salvatore Calcagno
Assistant à la mise en scène et à la dramaturgie Jean-Gabriel Vidal
Assistante à la mise en scène et coaching d’enfants Delphine Friquet
Direction technique et Création Lumière Angela Massoni
Scénographie Said Abitar
Création Costumes Bastien Poncelet
Création Sonore Maxime Bodson
Création maquillage Edwina Calcagno
Régie plateau Yorick Detroy
Création vidéo Zeno Graton
Productrice associée Aline Defour – garcongarcon asbl Opératrice son vidéo en cours de distribution Réalisation des décors et des costumes Atelier du théâtre de Liège
Crédits
Création en septembre 2023 au Théâtre Varia, Bruxelles
Un spectacle de la compagnie garçongarçon
Production déléguée Théâtre Varia
En coproduction avec Théâtre de Liège, Mars - Mons Art de la scène, Théâtre de Namur, Le Vilar, Central, Théâtre de Nîmes et La Coop
Avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique et de Inver Tax Shelter
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service du Théâtre
Avec le soutien de la COCOF, la Loterie Nationale et Wallonie-Bruxelles Théâtre-Danse.
Salvatore Calcagno est artiste partenaire du Théâtre Varia.
Alma et Adèle ne se connaissent pas.
Près de mille kilomètres les séparent et pourtant un secret de famille les unit.
Un jour, des lettres tombées d’un carton les mettent sur la piste du souvenir. Sans savoir ce qu’elles vont trouver, chacune remonte le cours de sa filiation. Une ligne en pointillés se dessine alors entre Tanger, Marseille. Des noms surgissent du passé : le fantôme d’un amour impossible entre leurs grands-parents respectifs. À mesure qu’Alma et Adèle assemblent les pièces du puzzle, leurs certitudes vacillent. C’est le début d’une quête de sens, intime, que les deux femmes vont partager jusqu'à ce que cette question se pose : et si l’onde de choc du secret en révélait d’autres ?
Distribution
ÉCRITURE Baptiste Gourden
AVEC Christiane Colard, Clémence Labatut, Réhab Mehal, Lounès Tazaïrt
MISE EN SCÈNE Clémence Labatut et Fatym Layachi
CRÉATION MUSICALE Franzie Rivère
CRÉATION LUMIÈRE Édith Richard
CRÉATION COSTUMES Nathalie Nomary
SCÉNOGRAPHIE Laurine Firmin
REGARD EXTERIEUR Eugénie Soulard
Crédits
COPRODUCTION : Théâtre Aux Croisements de Perpignan, L'Institut français du Maroc - Institut français d'Agadir, Le Parvis Scène Nationale Tarbes-Pyrénées
AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DE : la DRAC Occitanie, la Région Occitanie, le Département de la Haute-Garonne, la Ville de Toulouse, la DRAJES Occitanie, l’ADAMI, la CARSAT Occitanie
AVEC LE SOUTIEN : du Théâtre Aux Croisements de Perpignan, de l’Espace Bonnefoy de Toulouse,
du Théâtre du Pont Neuf de Toulouse
SÉLECTION : finaliste de l’appel à projet 23-24 de la FATP pour la première mise en scène d’un texte original
La version la plus connue du mythe antique de Méduse nous raconte comment le héros Persée parvient à tuer la “Gorgone”, ce monstre féminin à la chevelure de serpents qui a le pouvoir de pétrifier quiconque la regarde. Mais Méduse, c’est aussi l’histoire d’une femme qui a été transformée en monstre après avoir été violée.Dans un univers plastique et audiovisuel saisissant, le collectif La Gang réécrit ce mythe en questionnant l’héritage patriarcal de notre société. Les comédiennes inventent de nouvelles représentations du récit à l’aide de leurs smartphones et de sons créés en direct. Le réel se joint à la fiction à travers des témoignages de femmes victimes de violences sexuelles qui viennent résonner comme autant de
« Méduses » possibles. Un propos qui interroge les racines de la culture du viol et les conséquences qui en découlent.
Coup de coeur du jury Jeunes au festival Emulation
Festival Off d’Avignon 2023 au théâtre des Doms
Label Impact 2025-2026 de la COCOF
Distribution
ÉCRITURE, CONCEPTION, JEU : Sophie Delacollette, Alice Martinache (jeu en alternance avec Réhab Mehal), Héloïse Meire (jeu en alternance avec Catherine Rans)
CRÉATION SONORE ET MUSICALE : Loïc Le Foll
REGARD EXTÉRIEUR À LA MISE EN SCÈNE ET REGARD DRAMATURGIQUE : Isabelle Jonniaux
REGARD DRAMATURGIQUE ET ASSISTANAT : Agathe MezianiTRAVAIL CORPS/MOUVEMENT : Thierry Duirat
COACH VOCAL : Célia Tranchand
CRÉATION VIDÉO : Bénédicte Alloing
SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES : Irma Morin
CRÉATION LUMIERE : Laurence Halloy
REGIE GENERALE, LUMIERE ET VIDEO : Léopold De Neve en alternance avec Fred Postiau
REGIE SON : Clément Braive
PRODUCTION/ADMINISTRATION : Bianca Riccardi
Crédits
Coproductions : Compagnie WUP, le théâtre de Liège, le théâtre Les Tanneurs, DC&J Création, la compagnie Point Zéro et la compagnie La Variation des Constances.
Soutien : LookIN’ Out, Théâtre des Doms (Avignon), Théâtre du Papyrus, EQUAL Brussels, COCOF/Fonds d’acteurs et Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge et d’Invest Tax Shelter.
Création au Festival Émulation du théâtre de Liège 2021 et au théâtre Les Tanneurs au festival TB2

SPECTACLE CATHARTIQUE SUR LE SEXISME ORDINAIRE
Sur scène, quatre actrices rejouent des scènes d'agressions courantes, et en changent le dénouement. À partir de récits réels, elles mettent en lumière des comportements masculins oppressifs mais discrets, quotidiens et banalisés, et rendent aux personnages féminins un pouvoir d'action flamboyant, hors des limites du réel. On assiste à la remarque de trop, celle qui fait déborder le vase de la colère et déclenche une avalanche de violence sur celui qui faisait entièrement confiance à son impunité.
LES TEMPS CHANGENT IL NE FAIT PLUS BON VIVRE POUR LES CONNARDS
Distribution
Metteuse en scène - Emilienne Flagothier
Avec Pauline Victoria-Desmet, Castélie Yalombo OU Réhab Méhal, Pénélope Guimas et lesca (reprise du rôle de Sarah Grin)
Dramaturge - Céline Estenne
Assistanat et collaboration - Magrit Coulon
Scénographe - Camille Lavaud
Construction décor - Camille Lavaud, Elisa González Frias, Giulia Tartari, Robin Divrande
Directrice technique et créatrice lumière - Emma Laroche
Créatrice sonore - Louise Blancardi
Costumière - Selma Raphard
Coach combats et cascades - Emilie Guillaume
Crédits
Production - Mars / Mons arts de la scène
Coproduction - Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Avec l'aide du Ministère de la Fédération Wallonie Bruxelles, Service du Théâtre, de taxshelter.be, ING & tax-shelter du Gouvernement fédéral belge, et le soutien des Halles de Schaerbeek, de la Bellone, du Centre Culturel Jacques Franck
Diffusion - Stéphanie Barboteau (Bloomproject)
C’est l’histoire d’un été torride.Blanche DuBois, une femme issue d’un milieu privilégié, se retrouve à la rue après la perte de son emploi et de la maison familiale. Sans situation ni avenir, elle se réfugie chez sa plus jeune sœur Stella. Elle découvre ses conditions de vie précaires et son mari, Stanley. Cette rencontre annonce la confrontation de deux mondes opposés : celui de Blanche, mue par son passé et son héritage, et celui de Stanley, riche de son avenir et de sa force de travail. C’est aussi le portrait de femmes, de deux sœurs, toutes deux secouées par le désir d’exister. L’une vieillissante, fragile et apeurée devant le temps qui passe, voit ses fantasmes prendre le pas sur la réalité, tandis que l’autre tente à tout prix de s’accrocher à la vie.Salvatore Calcagno insuffle à Un tramway nommé Désir son esthétique de la sensualité incarnée et de la poétique du quotidien. En mettant l’accent sur la violence des luttes identitaires – psychologiques, sociales et sexuelles – et sur la violence des exclusions qui en découlent, il nous fait entendre la voix subversive de Tennessee Williams, dramaturge du désir transgressif comme moyen d’affirmation de soi : pour le meilleur et le pire.
Distribution
Texte Tennessee Williams Traduction inédite Isabelle Famchon Avec Lorenzo Bagnati / le Jeune HommeMarie Bos / Stella KowalskiSalvatore Calcagno / le médecinSophia Leboutte / Blanche DuBoisLucas Meister / Stanley KowalskiRéhab Mehal / Eunice HubbellPablo-Antoine Neufmars / Steve HubbellBastien Poncelet / le vendeur de tamales, la Femme mexicaine et l’infirmièreTibo Vandenborre / Harold «Mitch» Mitchell Direction artistique et mise en scène Salvatore Calcagno Conseiller artistique Pablo-Antoine Neufmars Assistante à la mise en scène Daphné Liégeois Scénographie et costumes Bastien Poncelet Création lumière Amélie Gehin Création et régie son Jean-François Lejeune Création vidéo Zeno Graton Opératrice son vidéo Hélène Clerc-Denizot Perchman vidéo Pierre-Nicolas Blandin Création lumière vidéo Angela Massoni Assistant caméra Alexandre Cabanne Accessoiriste en répétition Camille Chateauminois Stage supervisor Saïd Abitar Maquettistes Saïd Abitar et Ignacio Plaza de Giles Création maquillages Edwina Calcagno Habilleuse-maquilleuse Cindy Planckaert Conseiller musical musique live François Deppe Chorégraphe du combat Cédric Cerbara Dramaturgie Sébastien Monfè Régie générale Nicolas Oubraham Régie lumière Angela Massoni Régie plateau Antoine Moors Stagiaire création lumière Lionel Ueberschlag Direction technique Nathalie Borlée Chargée de production Manon Faure Réalisation des décors et des costumes Ateliers du Théâtre de Liège
Crédits
Un spectacle de la compagnie garçongarçon
Coproduction Théâtre de Liège, Mars – Mons Arts de la Scène, Théâtre Varia, Atelier Théâtre Jean Vilar, Théâtre de Namur et DC&J Création avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique et de Inver Tax Shelter
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service Théâtre
Salvatore Calcagno est accueilli en compagnonnage au Théâtre de Liège (2018-2022) et est artiste associé au Théâtre Les Tanneurs.
({:}) est une performance scénique, plastique et sensorielle. On y trace une géographie singulière, celle de la vulve et du vagin jusqu’au col de l’utérus. Trois comédiennes invitent les spectateurices à découvrir ce biotope particulier, un paysage vaste et vallonné qui frémit et palpite sur leur passage. Conçue comme une promenade des sens, la performance traverse plusieurs saisons et climats. Le sujet, éminemment politique, est ici abordé par l’observation sensitive de cette contrée encore trop méconnue, en s’écartant du dégoût, de la crainte ou de l’utilitarisme trop souvent associés à ces organes.
Mais comment ça se prononce, ce titre ?
Justement, à priori ça ne se prononce pas. Ça s’écrit, ça se décrit, ça se dessine (sur un papier, dans l’air, sur une vitre, dans le sable, sur la peau). Pour en parler au téléphone, ou quand on n’a pas de stylo sous la main, plusieurs stratégies sont possibles :
>> pour celleux qui préfèrent ne pas se mouiller : « le projet au titre imprononçable »
>> pour celleux qui apprécient une certaine littéralité : « parenthèse-accolade-deux-points-accolade-parenthèse »
>> pour celleux qui appellent un chat un chat « le projet sur la vulve »
>> pour celleux qui appellent une chatte une chatte : « le projet sur la chatte»
>> pour celleux que tout ça met mal à l’aise, ou qui préfèrent contourner l’obstacle : « le spectacle, tu sais, de randonnée anatomique, porté par... »
Distribution
De : Jennifer Cousin, Céline Estenne, Caroline Godart, Charlotte Lippinois, Laurence Magnée, Réhab Mehal, Lorette Moreau et Salomé Richard.
Mise en scène : Lorette Moreau
Installation plastique, scénographie, graphisme et illustrations: Charlotte Lippinois
Performance : Céline Estenne, Réhab Mehal, Salomé Richard
Dramaturgie : Caroline Godart
Création lumière : Laurence Magnée
Assistanat à la mise en scène et création sonore : Jennifer Cousin
Avec la complicité de : Isabelle Jans
Aide à la confection des assises : Rose Alenne
Crédits
Accueil en résidence et soutien : Le Corridor, Pianofabriek, Le Théâtre de la Montagne Magique, le Centre Culturel de Chênée, le Service Provincial des Arts de la Scène asbl/ Fabrique de Théâtre, le Bamp, la Bellone (Maison du spectacle) et la Roseraie. Avec l'aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service des projets pluridisciplinaires, et le soutien du BOCAL.
Co-production et production déléguée : Festival Emulation / Théâtre de Liège
Diffusion : L'amicale
Prix Coup de Cœur des Jeunes – Festival Emulation 2019 – Théâtre de Liège
الشيخة سكينة المغربية The Moroccan Sheikha Soukaina, 2022
The Moroccan Sheikha Soukaina is a narrative-based performance, following a story that can be either fictional or real. Through employing a variety of aesthetic forms—narration, performative reading, objects, soundtracks, and dancing—it weaves different social and personal events into one tapestry. From the island of Sidi Abderahman in Casablanca which is inhabited by clairvoyants, to the neighboured of Miami in Alexandria, and even a digital space, MBCodeTv. Central to the performance is how the artist tries to question the notions of witchcraft, superstition, traditional practices, media representations of women, the stereotypical gaze, and their ties to feminism.
“The Moroccan Sheikha Soukaina” is a performance that deals with notions and stereotypes tied to Joual’s national identity. Through this work, the artist is questioning the position and exact role of the figure of the witch; how is she perceived by society? what kind of knowledge is transmitted, preserved, and possibly transformed within communities that still practice witchcraft to date? Most importantly, what role and position may the cultural, religious, and magical rites play in establishing and sustaining cultural hegemony?
Distribution
The belly dancer Coralie Dubois,
The actress Réhab Mehal
The actor Ismail Alaoui.
Crédits
The performance was commissioned by Bozar, Brussels in the frame of Halaqat project.
Les Royaumes d’artifices mettent en scène les aspirations de quatre personnages qui ne jurent que par la pâtisserie, la botanique, l’astronomie et l’océanographie. La pièce circonscrit avec esprit les désirs inassouvis entretenus par leurs fantasmes et la confrontation aux inévitables frustrations qu’ils occasionnent. Déchirés entre la tentation de l’impossible et la déconvenue, ils oscillent entre convoitise irrépressible et folie. Une allégorie du monde de l’artifice écrite et mise en scène par Lucile Urbani.
Distribution
Cécile Maidon comédienne
Réhab Mehal comédienne
Pierrick De Luca comédien
Emmanuel Texeraud comédien
Lucile Urbani texte
Clément Losson scénographie
Ce spectacle métissé est adapté de Sexe et mensonges (Leila Slimani, Les Arènes) et de Paroles d’honneur (Leila Slimani et Laetitia Coryn, Les Arènes BD).
Entretien, lectures de témoignages, chants, musique métissée et projection de dessins en live rythmeront l’ensemble scénique.
Leila Slimani aborde la sexualité des femmes marocaines sans tabou, la parole se libère. L’auteur a recueilli des témoignages intimes déchirants qui révèlent le malaise d’une société hypocrite dans laquelle la femme ne peut être que vierge ou épouse, et où tout ce qui est hors mariage est nié : prostitution, concubinage, homosexualité. Le code pénal punit toute transgression : un mois à un an de prison pour les relations hétérosexuelles hors mariage, six mois à trois ans de prison pour les relations homosexuelles, un à deux ans de prison pour les adultères. Soumises au mensonge institutionnalisé, ces femmes nous racontent les tragédies intimes qui égrènent leurs vies et celles des femmes qui les entourent : IVG clandestines, viols, lynchages, suicides. Toutes sont tiraillées entre le désir de se libérer de cette tyrannie et la crainte que cette libération n’entraîne l’effondrement des structures traditionnelles. Leila Slimani fera entendre la réalité complexe d’un pays où l’islam est religion d’État. Et où le droit des femmes passera, avant tout, par la défense de leurs droits sexuels.
Distribution
Leila Slimani Ecrivaine
Eloi Baudimont Compositeur, arrangeur, chef d'orchestre
Laetitia Coryn Dessinatrice
Silvia Lenzi Violoncelle
Singhkeo Panya Compositeur, bassiste
Réhab Mehal Comédienne
Groupe Kabaret Chikhats Chanteurs, musiciens
Nadine Eghels metteur en scène
Laïla Amezian Chanteuse
Abid Bahri Oud
Olivier Darques Ingénieur du son


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